Le récent rassemblement de l’équipe nationale gabonaise, les Panthères, a offert un mélange de résultats et de performances. Avec une défaite suivie d’une victoire, ce stage a permis de tirer des enseignements importants pour l’avenir du football gabonais, notamment à l’approche de la CAN 2025.
Un faux pas inattendu face au Niger
Le premier test de ce rassemblement s’est avéré complexe pour les Panthères. Face au Niger, la sélection gabonaise sous la direction de Thierry Mouyouma s’est inclinée sur un score de 4-3. Cette défaite, bien que difficile à encaisser, ne doit pas être perçue comme un coup d’arrêt pour le projet de reconstruction de l’équipe.
Au contraire, elle souligne l’importance de la patience et de la persévérance. Le football est un sport où les surprises sont monnaie courante, et cet échec initial ne fait que renforcer la nécessité de croire en la jeunesse et en le processus de développement en cours.
La réponse convaincante contre la Guinée-Bissau
Malgré la défaite inaugurale, les Panthères ont su rebondir de manière spectaculaire lors de leur deuxième rencontre amicale. Face à la Guinée-Bissau, les Gabonais ont affiché une performance solide, s’imposant 2-0 sur la pelouse du stade de Mohammedia au Maroc. Cette victoire a non seulement permis aux Panthères de prendre leur revanche, mais elle a également envoyé un signal fort de confiance avant la CAN 2025, qui aura également lieu au Maroc.
Ce match a été marqué par les premiers buts en sélection de deux jeunes talents prometteurs : Bryan Meyo, jeune joueur de l’Olympique Lyonnais (U19), a ouvert le score, tandis qu’Aboghe Shorla du Vautour Club a scellé la victoire, ce qui a démontré ainsi la qualité de la relève gabonaise.
Une relève prometteuse malgré les absences de cadres
Ce rassemblement a servi de preuve éclatante de la capacité de l’équipe à tenir bon, même en l’absence de figures clés comme Pierre Emerick Aubameyang, Denis Bouanga ou Shavy Babicka. La victoire face à la Guinée-Bissau a fait bien plus qu’apporter trois points : elle a consolidé la cohésion du groupe et ravivé une flamme d’espoir pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Le parcours jusqu’à la CAN 2025 est certes exigeant, mais l’optimisme est de mise, et la relève apparaît tout à fait apte à affronter les prochains défis.