Pierre-Emerick Aubameyang est actuellement très courtisé par la Saudi Pro League. Après l’intérêt de Al Shabab, c’est au tour de Al Qadisyah de proposer un salaire mirobolant au joueur formé à l’AC Milan. Pour Georges Akiremy, ex-international gabonais, Aubameyang doit vite trancher, car il est déjà âgé de 35 ans.
L’Olympique de Marseille avait misé sur lui alors qu’on le disait terminé, mais à 35 ans, Pierre-Emerick Aubameyang a montré aux yeux du monde qu’il avait encore du répondant. En 51 matchs dont 45 comme titulaire, l’ancien barcelonais a inscrit 30 buts et a délivré 11 passes décisives.
Son expérience est très appréciée et son agent a officiellement affirmé à la direction de Marseille qu’il va écouter les offres venues d’Arabie Saoudite. Même si le joueur ne s’est pas encore exprimé sur sa situation, cela fait réagir l’ancien international gabonais Georges Akiremy, qui n’est pas resté insensible à la situation de son compatriote.
L’ex-joueur de l’Interclube de Luanda s’est exprimé sur le cas de PEA et a répondu à nos questions. S’agissant de ce qu’il pense des rumeurs, Georges Akiremy déclare :
J’entends ça et là qu’il se peut qu’il quitte Marseile pour l’Arabie Saoudite, mais ce ne sont que des rumeurs, s’il ne s’est pas encore exprimé, ça ne restera que des rumeurs et rien de concret.
Concernant le départ de PEA, Akiremy a déclaré :
Je pense que la décision finale lui revient, et il a toujours fait de bons choix de carrière. Il est maintenant sur la fin certes, mais c’est un challenger. Il se peut qu’il reste. Mais il doit vite le faire, car il a déjà 35 ans.
Interrogé sur le bon conseil à donner à son jeune compatriote au sujet de la meilleure destination pour lui, les USA ou l’Arabie Saoudite, celui que l’on surnomme « Akios » répond :
Pour ma part, je crois qu’il saura bien faire. C’est un joueur qui ne fait jamais rien par hasard, c’est la raison pour laquelle sa carrière est si riche. L’Arabie Saoudite peut être une excellente destination pour lui, étant donné la visibilité qu’offre désormais ce championnat. Aux États-Unis, ce sera une autre paire de manche, un challenge qu’il pourrait aussi prendre aux sérieux. Mais je sais que les sirènes des Saoudiens bourdonnent dans ses oreilles, et parfois ça ne se refuse pas.