Le sélectionneur national des Panthères du Gabon a animé une conférence de presse à laquelle étaient conviées la presse locale et internationale. Thierry Mouyouma a évoqué les cas de Didier Ndong Ibrahim, André Biyogo Poko, mais aussi Aaron Boupendza, qui devront fournir des efforts sur le plan disciplinaire s’ils veulent réintégrer l’équipe.
C’est du moins ce qu’a laissé entendre le patron de l’équipe nationale gabonaise. Plus de place pour l’indiscipline en sélection, Thierry Mouyouma attache du prix au respect des valeurs qui régissent la République, surtout lorsqu’on vient défendre les couleurs nationales.
Répondant aux interrogations des journalistes, l’ancien entraîneur du Football Canon 105 a été clair :
On doit pouvoir faire amende honorable. J’entends par là, présenter des excuses à l’équipe nationale. On est aussi venu restaurer l’institution qu’est l’équipe nationale. Il faut savoir qu’il y a le côté sportif et le côté disciplinaire. Et Didier Ndong Ibrahim n’a jamais présenté ses excuses à la sélection nationale, c’est-à-dire au peuple gabonais, car les Panthères appartiennent au peuple. L’équipe nationale n’est pas un carnaval où on arrête quand on veut et on revient quand on veut, c’est fini tout ça. Ce qui est valable pour Didier l’est aussi pour tout le monde.
Concernant Poko et Boupendza, Thierry Mouyouma se pose des questions. Il a martelé :
Où sont-ils ? Où jouent-ils ? Devrais-je convoquer des joueurs que je n’ai jamais eu en stage sous prétexte qu’ils sont des tauliers ? Et je conteste ce terme dans la mesure où il faut être compétitif pour être appelé, ce que ne sont pas Didier Ndong Ibrahim, Aaron Boupendza et André Biyogo Poko.
Mais le sélectionneur a tenu à préciser :
La porte ne leur est pas fermée.
Il s’agira pour ces joueurs de devoir se plier aux nouvelles règles établies en sélection nationale par le nouveau staff qui tient à tout prix à redorer l’image d’une équipe qui a longtemps « brillé dans l’indiscipline.